Hordeum vulgare subsp. spontaneum (K.Koch) Asch. & Graebn.

mcw YORK BOTANICALGARDEN
04312348
Hordeum vulgare L
(C. Koch) Thell.
ssp
spontaneum
Det. N. Jacobsen
Herbarium Florae Asiae Mediae
ab Universitate Asiae Mediae editum. Fasc. XXII. Julio a. 1934.
536. Hordeum spontaneum C. Koch
in Linnaea. XXI, p. 430—1848.—Hook. Fl. Brit. Ind. VII, p. 372.—Roshev. in
AHP. XXXVIII, p. 151.— Ej. in Oa. TypKM. I, p. 204.—H. Ithaburense
Boiss. Diagn. I. 13, p. 70—1853.—Ei. Fl. Or. V, p. 686.—//. distichum,
Rgl. in AHP. VII, p. 577, non L.
§ Crithe.
Jusqu’ici TH. spontaneum se comptait généralement reconnu comme
ancêtre des orges cultivées. Cependant Vavilov (Bull Appl. Bot. XVI. 2,
p. 40—1926) compte: „hto cyiijecTBOBaHHe b npupoAe b 0rp0MH0M KOAHqe-
CTBe ABypflAHoro nAeireaToro Hordeum spontaneum b IOro*3anaAHoft Abhh
He pernaeT npoÔAeMbi o npoucxoïKAeHHH KyAbTypHWx H^MeHefi. ÀpeaA Hor-
deum spontaneum He onpe/ieAHeT, rae »e coôctbchho mojkho HCKaTb ¿efi-
CTBHTeAbHbie IjeHTpbl (J)OpM006pa30BaHHfl KyAbTypHblX HHMeHefl, rfle HaXO’
flHTCH HCTOHHHKH COpTOBblX ÔOraTCTB KyAbTypHOrO AHMeiMl?“
Le fait que les centres du polymorphisme des orges cultivées ne
coïncident pas avec les rayons où croît ordinairement l’H. spontaneum,
ne peut pas servir de raison convaincante pour désavouer l’originei\directe
de I,H. distichum de l’H. spontaneum. Vavilov, présumant que
l’hypothèse de l’origine des orges cultivées de l’unique H. spontfneum
ne résiout pas la question de leurs réels centres d’origine des foires n’a
pas raison, vu que le polymorphisme des orges cultivées dans deux^centres
définis parle seulement de l’ancienneté et de l’intensité relative des cultu-
res agricoles et en particulier de la culture de l’orge dans ces ¿centres,
mais ne témoigne nullement de l’origine des orges cultivées dans ceis rayons.
C’est pourquoi sans partager la manière de voir de R. Regel (Bull.
Appl. Bot X, p. 591—1917) émise sur le procédé de l’introduction en
culture de l’orge sauvage à l’épi distique accompagnant la perte de la
fragilité des. épis et sur la question de l’origine de l’orge à l’épi hexastique
nous sommes entièrement d’accord avec lui qu’il faut sans contredit comp-
ter comme ancêtre de l’orge cultivée distique les formes décrites les
noms d’H. spontaneum et d’H. Ithaburense.
Morphologiquement l’H. spontaneum se rapproche beaueOtfjs de
l’H. distichum. Les caractères fondamentaux distinctifs soi&jSnfiç
fragilité des épis, 2) de plus grandes glumes qui avec les arêtes ûSHjïk
spontaneum ont 15 —18—(20) mm. de longueur, chpz l’H. disImjyKW#
—9—12 mm. de long, et 3) la pubescence plus dense des glumes. j^Caoint
de vue du rapprochement de l’H. spontaneum avec l’H. d i s tj^fiiiin,
un grand intérêt offre la forme de l’H. spontaneum, mentionnQQgr
Vavilov dans son travail cité et trouvée en Turkménie par Bukinicz^wêpi
de laquelle possède le rachis relativement tenace.
L’H. spontaneum est une plante très caractéristique pour" ïë&
raj&pfis méridionaux de l’Asie Moyenne, croissant souvant en abondance,
fbres* des montagnes sur les pentes sèches, pierreuses, rarement sablonneuses***
gisant souvent l’impression de semailles. Se rencontre aussi souvent cotaitnéF^
mauvaise herbe dans les semailles non irriguées de froment. Nevski.
Montes méridionales: Tian-schan occident ali s» A4
declivia argillosa prope urbem Taschkent.
1926. V. 7 fr. submat.	Leg. Popov et Vvedensky.
04312348