Myriangium duriaei Mont. & Berk.

4948 MYRIANGIUM DURIÆI, Mont. et Berk, in Loud. Journ. of Bot. 1845. — Mont FI d'Alg
p. 212, tab. 19, f. 2.
Cette production , dont l’organisation est si curieuse, peut-être placée dans les Collémacées. Le docteur Montagne Ta
trouvée, le premier, dans les Pyrénées orientales, près de Collioure, sur l’écorce du Mûrier blanc,- M. Durieu, en
Algérie, sur le Pistacia Lentiscus ; M. Roberge, dans le Calvados, sur les troncs vivants de jeunes frênes; enfin,
M. Drummond, dans l’Australie, au lieu appelé Swan-River, (rivière des Cygnes). Nous croyons utile de faire con-
naître ici les caractères du genre Myriangium, tels qu’ils ont été définis dans la Flore d’Algérie.
« M. Thallus pulvinatus, cartilagineus, madore turgescens, inœqualis tuberculatus, atro- fuscus , inlus pallescens.
Apothecia luber culi for mia, primò cl ausa, dein aperta, plana, immarginata, thalamium includentia crassum fuscum,
multiloculare, singulo loculo ascum singulum fovente, tandem fatiscenti-pulverulentum, sporidia oblongo-cylindrica,
ottona, octiès annulata, annulis interdùm quadratè cellulosis, pellucida, ascis sphericis inclusa. »
Ce genre a tout-à-fait le port d’un Collema, mais le thalle est fibro-celluleux ; sous ce rapport, comme par son facies,
il est encore plus voisin du genre Paulia de M. Fée, dont il se distingue par la singulière organisation de son thalamium,
•et surtout par ses thèques et ses sporidies. Les innombrables loges creusées dans l’apothécie, et dans chacune desquelles
est placée une seule thèque, en font un genre qui n’a point d’analogue dans tout l’ordre des Aérophycées. Par la forme
de ses sporidies, il a aussi quelques affinités avec YArthoniapolymorpha, (Mont. 1. c.)
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Plantes Cryptogames de France
Par J. B. H. J. Desmazières.
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