Polysiphonia brodiei (Dillwyn) Spreng.

  • Filed As

    Rhodomelaceae
    Polysiphonia brodiei (Dillwyn) Spreng.

  • Collector(s)

    Collector unknown s.n.

  • Location

    France.

  • Identifiers

    NY Barcode: 02222338

    Occurrence ID: c5e34791-f6eb-4457-bc66-ccee344f8896

  • Exsiccatae

    Exsiccatae Number: 1204

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l COLUMBIA
1204 Grammita Brodiæi, Bonnem. Ess.	^s^Nivers'-^
Conferva Brodiæi, Dillw. Brit. Conf. — Hutchinsia Brodiæi, Ag. Syst. — Bory, Dict. class.
— Gaill. Résumé. — Hutchinsia flocculosa, Ag. Syst. et Spec. alg. — Chauv. Alg. de la Norm.
(2.e étiquette) JV.° 61! (excl. Syn. Ducluz.) —	, Bot. et3.eMem.—
Hook. Engl. fl. — Bochers du Calvados ; baie ae Minon, près de Brest.
MM. Crouan ont fait sur celte espèce des observations semblables à celles entreprises par eux sur le Grammita urceolata
(Voy. Notre N.° 1207) et l’on peul voir, à la table 1, fig. 3, «lu 3' Mémoire de M. Duby, le développement des gongyles
de ses autbospermes.
Ainsi que nous l’avons dit ailleurs, le nom Hutchinsia, imposé, en 1817, par Agardb, dans son Synopsis, ayant été
consacré, dès l’année 1812, par R. Brown, (Hort. Iiew.) et, depuis notre première remarque, par De Candolle , (Prud.ro-
mus), à un groupe de planles de la famille des Crucifères, Bonneraaison, dans son savant Essai sur les Hydrophytes loculces,
publié en 1822, lui substitua, avec raison, celui de Grammita, (du grec Ligne), et Greville, en 1823, (Scott, crypt. fl.)
celui de Polysiphonia, adopté par Duby, parce que, dit ce dernier, Grammita a trop de rapport avec Grammitis, donné
par Swartz à une Fougère. Nous ne croyons pas cette raison assez péremptoire pour faire rejeter le nom proposé par l’Algo-
logue deQuimper, nom sanctionné par plusieurs naturalistes : on trouve, en cryptogamie, plusieurs consonnances sembla-
bles à celle dont il est ici question, et pour ne citer qu’un exemple, nous dirons qu’il n’est venu à la pensée de personne de
créer un autre nom pour le genre Sticta, dans les Lichens, parce qu’il existait déjà un genre Stictis, dans l’ordre des
Champignons. Nous maintiendrons donc le genre Grammita, et nous pensons que M. Greville, lui-même, eut reconnu,
comme nous , le droit de l’antériorité, s’il avait eu connaissance du travail de Bonnemaison. Malheureusement, quoique
publié dans les Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle, cetimportanttravail n’a pas été consulté par les auteurs modernes
à qui il importait le plus de le connaître. Dans l’exposé des espèces que nous allons publier du genre Grammita, nous
rendrons à Bonnemaison la justice qui lui était due, en adoptant, de préférence, ses dénominations spécifiques; et pour
rendre l’étude de ces espèces moins difficile, nous les accompagnerons chacune d’une figure, représentant la coupe horizon-
tale de la fronde, à environ 3 centimètres de sa base. Nos figures ont été faites sur des dessins originaux que MM. Crouan ont
bien voulu mettre à notre disposition. Nous nous trouvons heureux de pouvoir encore remercier ici ces bons amis de leurs
bienveillantes et savantes communications.
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