Androsace maxima L.

  • Kingdom

    Plantae

  • Division

    Magnoliophyta

  • Order

    Ericales

  • Family

    Primulaceae

  • All Determinations

    Androsace maxima L.

Herbarium Florae Asiae Mediae
ab Universi tate Asiae Mediae editum. Fase. XII. Januarius a. 1927.
NEW YORK BOTANICAL GARDEN
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283. Androsace maxima l.
Sp. pl., p. 141—1753 (n. v.).—Ldb. FI. Ross. III. p. 20.—Rgl. in H3B.
O-Ba JIioôht. EciecT., AHTpon. h STHorp, XXI. 2, cip. 19.—Boiss. FI. Or. IV,
p. 18.—UlMajifcr. Oji. Cp. h IOjkh. Pocc. II, crrp. 197.—KpunoB. Oji.
Am,t CTp. 818.—Kuznetzov in FI. cauc. crit. IV. 1, p. 137.—Knuth in
Pflanzenr. IV. 237, p. 212.—Bonnier. FI. ill. compl. France. VII, p. 83,
tab, 393, f. 1861.—Herb. FI. Ross., n° 469,
Il y a déjà longtemps qu’on a marqué la différence entre l’A. ma-
xima de l’Europe occidentale et de celui de l’Europe orientale et de
l’Asie (comp. Duby in DC. Prodr., p. 53, Ldb., 1. c., Rgl., 1. c.). Pe-
tunnikov (Act. H. Jur. I, pp. 63—65), le premier, a étudié en détail s,
cette espèce d’après beaucoup de matériaux recueillis dans différents end-
roits de son aire et a trouvé moyen de fixer la race orientale comme var.
sibirica, faisant passer la frontière occidentale de sa distribution à peu
près Jusqu’au Volga. Malheureusement je n’ai pas eu sous la main cet ar-
ticle de Petunnikov et j’ai pris connaissance de ses principales conclu-"'
sîons par la longue citation de son article dans Kuznetzov (l. c.,
pp. 139—141) qui ayant aussi à sa disposition d’abondants matériaux'
a fixé la division de l’A. maxima en trois variétés: var. austriaca
Kuzn., var. caucasica Kuzn. et var. Turczani no vii (Freyn) Kuzn.
D’après Kuznetzov ce dernier nom devrait substituer le nom «sibirica»
de Petunnikov, attendu que Freyn a été le premier qui décrivit la race
orientale sous le nom de l’A. Turezan ino vï i (Oestr. Bot. Zeit. XL,
157—1900), mais ce changement d’après les Règles internationales n’est
pas légal.
Kuznetzov ne donne pas les description de ses variétés parce qu^l
compte que les matériaux qu’il avait en mains ne sont pas suffisants pour
leur délimitation définitive, mais en se basant sur ses paroles, ainsi que
sur la citation de. Petunnikov, on peut établir la table suivante.
var. austriaca.
Bractées très dentées, obo-
Vildteâ, à la base large
connée.
var. caucasica.
B. entières non connées
à la base, plus longues
et plus étroites
qu’à la var. austriaca,
mais plus larges qu’à
var. sibirica.
par. sibirica.
B. entières étroitement
obovoïdes avec la base
étroite.
P. d’une longueur inter-
médiaire .
S, entiers lancéolés pres-
que égaux à la corolle.
P. 2—3 fois plus longs
que les bractées.
Sépales dentés largement
ovoïdes considérable-
ment plus longs que la
corolle.
Pédicelles plus courts que
les bractées.
Je n’ai pas eu en mains beaucoup de matériaux pour faire la com-
paraison, cependant je puis dire que parmi les échantillons de Sibérie il
s’en trouve qui ne sont pas la var. sibirica typique.
Les échantillons édités dans l’Herb. Fl. Ross,, provenant de la Si-
bérie occidentale (gouv. de Tobolsk), ont les pédicelles à peu près égaux
aux bractées et seulement les pédicelles isplés sont un peu plus longs que
les bractées.
Quant à l’A. maxlffia de l’Asie Moyenne, en considérant les ma-
tériaux que j’ai en mains et en tenant compte seulement des mêmes ca-
ractères qui se trouvent dans la table citée plus haut, je puis le caracté-
riser comme suit: les bractées sont toujours entières, obovoïdes ou le plus
souvent oblongues obovoïdes et plus rarement oblancéolées, à peu près
égales aux pédicelles ou un peu plus courtes ou (les échantillons du distr.
de Frunze (Pischpek)) jusqu’à 2 fois plus longues, et a la base libres. Les
sépales sont toujours entières, triangulaires-lancéolés, à peu près égaux à
la ccrolle ou la dépassant un peu. Four ce qui concerne les rapports de
longueur du calice et de la corolle, je dois faire remarquer qu’on ne peut
guère parler de rapports exacts, attendu que le calice commence très ra-
pidement à grossir.
Four conclure je dois être d’accord avec Kuznetzov qui conteste
l’institution pour la France et l’Espagne d’une forme particulière nana,
comme le fait Petunnikov (I. c.). Les dessins de Bonnier (1. c.) montré
des échantillons normaux de l’A. ma xi ma. On peut trouver une pa-
reille f. nana parmi les échantillons édités ici et une telle forme (f uni-
flora Bornm. in sched. Knuth, 1. c., 213) a été établié pour Belgrad.
A telles variétés se rattachent var. strie ta, var. macrantha et var
micrantha Bge in Ldb. Fl. Alt., p. 215.
Les renseignemens sur la distribution de l’A. maxima en Asie
Moyenne sont fragmentaires grâce à sa floraison hâtive, cependant il est
évidemment distribué dans toute l'Asie Moyenne, occupant au Sud seule-
ment la région de près des montagnes et la zône inférieure des montagnes.
Vvedensky.
Montes méridionales: Tian-Schan
declivia argillosa prope pagum Niazbek.
1926. IV. 23 fl. et fr.	Leg. Granitov.
05025883